Ce qu'il faut retenir du test-match de l'Italie, premier adversaire des Bleues à la Coupe du monde
Comme le XV de France, l’Italie disputait samedi son seul test préparatoire à la Coupe du monde. Mais Contrairement aux Françaises, qui ont vu leur capital confiance chuter après leur lourde défaite à Mont-de-Marsan contre l’Angleterre (6-40), l’Italie s’est plutôt rassurée en battant chez elle et avec de la marge le Japon (33-15). Une équipe certes bien en-dessous des Red Roses, mais classée tout de même onzième mondiale devant l’Afrique du Sud et qui restait sur cinq victoires de suite dont une face aux États-Unis en avril (39-33).
Soucieuse d’imprimer son tempo d’entrée de jeu, la Squadra azzurra n’a mis que 79 secondes pour trouver la faille dans la défense nippone. Une entame canon permise grâce à l’explosivité et la vélocité de la future blagnacaise Alyssa d’Inca. Capable de percer et de littéralement renverser le dernier rempart sur le premier essai, la numéro 11 italienne a remis les Japonaises à genoux avant la demi-heure de jeu sur un contre rondement mené depuis ses 22 mètres, assorti d’une passe décisive dans le tempo parfait pour son arrière Francesca Granzotto (27e). Un signal s’il le fallait, outre son état de forme actuel, qu’elle devra être surveillée avec la plus grande attention par la défense française le 23 août prochain à Exeter.
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Francesca #Granzotto vince il premio nell’ultimo test match a Calvisano 🎖️#Italrugby #insieme#RugbyPassioneItaliana pic.twitter.com/J4PB0h7E1w
— Italrugby (@Federugby) August 9, 2025
Une défense italienne inégale
Dans ce match, l’Italie a également pu compter sur la puissance de son pack. Trois des cinq essais inscrits face aux Japonaises l’ont été sur des séquences d’avant : le premier après dix temps de jeu et de jolis offloads, les deux autres étant les suites indirecte (51e) et directe (65e) d’un ballon porté. Un exercice où les Françaises ont terriblement souffert face aux Anglaises samedi et qu’elles devront d’autant plus travailler ces deux prochaines semaines.
Heureusement pour les sélectionneurs du XV de France David Ortiz et Gaëlle Mignot, l’Italie a aussi laissé apparaître des pistes sur lesquelles il pourrait appuyer. Sa défense inégale par exemple. Généreuse et solidaire par moments, comme lorsqu’elle a réussi à remporter une épreuve de force devant sa ligne d’en-but en début de match (10e) où lorsque son alignement a pu contrer une touche près de sa zone de marque et impulser le contre victorieux conclu par l’excellente Francesca Granzotto (27e).
Le #Azzurre fanno due su due, al “San Michele” di Calvisano finisce 33-15 💙#Italrugby #Insieme #RugbyPassioneItaliana pic.twitter.com/UdSBcKTW3I
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D’une étonnante fébrilité, aussi, à d’autres moments. Un en-avant grossier en couverture d’un coup de pied de pression trop long, une réception de renvoi cafouillée par deux joueuses qui se gênent ou encore une relance trop risquée depuis l’en-but… trois erreurs individuelles qui ont été à l’origine des trois essais japonais. Une tendance à perdre soudainement le fil plutôt intéressante pour l’équipe de France, qui dispose des individualités pour faire payer comptant ce type de “cadeaux”.
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